Volume 2, numéro 2 – 2025. Retour sur l’analyse du discours politique en Afrique

Retour sur l’analyse du discours politique en afrique. Présentation

Dorgelès HOUESSOU, Amadou Ouattara ADOU, et Nanourougo COULIBALY

 

Où en est la politique en Afrique aujourd’hui? Alors qu’elle se croyait libérée de la colonisation dans le courant des années 60, l’Afrique a continué à subir l’autoritarisme des « pères des nations » qui ont régné sans partage à l’aide des partis uniques jusqu’à ce qu’advienne ce qu’il est historiquement convenu d’appeler le « vent de l’Est ». Comme le remarque Babacar Guèye (2009, p. 5) :

Les conférences nationales initiées en Afrique au début des années 1990, à la suite de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement des pays communistes de l’ancien bloc de l’Est, ont inauguré la « vague de démocratisation », selon l’expression de Samuel Huntington. Le processus de démocratisation avait déjà été enclenché plus tôt dans un certain nombre de pays africains (Sénégal, Gambie, Cap-vert, Île Maurice, Lesotho, par exemple). Mais la plupart des pays africains l’ont lancé au début des années 1990.

Ainsi, la chute du mur de Berlin a eu pour corollaire, en effet, le multipartisme dans maints pays africains. C’est alors que s’est posé le problème de l’accès des opposants aux processus électoraux et aux compétitions démocratiques. De nouveaux chefs d’État pour la plupart ont souhaité reproduire le règne sans partage des premiers présidents africains en se servant des leviers institutionnels. Les opposants (Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, Alpha Condé en Guinée, etc.) sont systématiquement emprisonnés. Les militaires s’invitent alors dans le jeu politique au moyen de coups de force sans concrètement améliorer la démocratisation des institutions. La guerre civile et son lot de destructions accroît la fracture démocratique en Afrique subsaharienne surtout. Mais la désillusion nait aussi au Maghreb après que des mouvements de révolte populaire au nord de l’Afrique et connus sous le dénominatif de « printemps arabes » ont œuvré à installer la démocratie. Les citoyen·nes concerné·es ont constaté que de nouveaux autoritarismes se sont substitués à ceux qui ont été balayés par la pression de la rue. Comme le révèle Burgat (2011, p. 97) au sujet de cet état de fait :

Les révoltes populaires inaugurées par le « printemps tunisien » de janvier 2011 ont éclairé à posteriori plusieurs dimensions importantes des dynamiques arabes internes comme des relations internationales : le long aveuglement des diplomaties européennes depuis leur soutien en 1992 au coup d’État des militaires algériens jusqu’à la permanence du phénomène islamiste et la difficulté récurrente du regard occidental à y poser un regard dépassionné et réaliste.

Les modifications constitutionnelles au prétexte desquelles des présidents africains peuvent briguer autant de mandats qu’ils le désirent sont un véritable frein à l’alternance. Un son de cloche peu rassurant résonne du côté de la RDC où le dirigeant congolais Félix Tshisekedi a affirmé le 17 novembre 2024 que sa volonté de modifier la constitution n’implique en rien la recherche d’un troisième mandat. La suspicion de l’opposition reste légitime si l’on en croit l’exemple ivoirien où le ministre de la justice en personne avait déclaré que la nouvelle constitution votée en 2016 rendait impossible la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat en 2020. La Côte d’Ivoire serait-elle mauvaise exemple en la matière? Le chef de l’État ivoirien s’est même déclaré candidat pour briguer « un second mandat de la 3ème République » pour ses partisans et « un 4ème mandat » pour ses opposant·es, comme ce fut le cas en 2020 au sujet d’« un premier mandat de la 3ème République » pour les un·es et d’« un 3ème mandat » pour les autres (Houessou et Gounougo, 2020).

De même, la montée en puissance du populisme en Afrique subsaharienne a récemment abouti à une série de coups de force dont la conséquence première est la remise en cause de la démocratie, perçue comme instrument de domination des puissances impérialistes. La rhétorique des coups d’État institutionnels censée rendre compte du phénomène de confiscation du pouvoir d’État par le biais de manipulations constitutionnelles est construite précisément aux fins de justifier la décadence du principe démocratique. Les récents troubles au Sénégal ponctués par les déboires judiciaires de certains opposants, la dissolution du parti d’Ousmane Sonko par le régime de Macky Sall le lundi 31 juillet 2023, la tentative de changement constitutionnel et de report de l’élection présidentielle, entre autres ont laissé perplexes les observateur·trices politiques du continent noir. Mais l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence de la République du Sénégal, et la victoire de son parti, le PASTEF, aux législatives anticipées de novembre 2024, font souffler comme un vent d’espoir pour ce pays qui renforce davantage son exemplarité démocratique en Afrique.

En juillet 2024, l’annonce des pays de l’Alliance des États du Sahel (Burkina-Mali-Niger) de quitter la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) accusée d’être à la solde de la Françafrique est l’aboutissement d’un processus lié à une fracture de taille entre les intérêts de la politique française et ceux des pays africains qui l’accusent de saboter la démocratisation en Afrique. Cette fracture, alimentée sous fond de ressentiment dit « anti-français » (Houessou, 2022) au sujet duquel Macron accuse la Russie de propagande, a engendré la dénonciation des contrats de défense entre la France et ses anciennes colonies et a conduit à la fermeture de quelques bases militaires françaises accusées de ne pas lutter efficacement contre le terrorisme sinon de se faire complice des djihadistes. Ainsi, « Dans une lettre au président du Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la diplomatie malienne a multiplié les accusations contre les forces françaises. L’Elysée  »dément des accusations évidemment sans fondement. »[1] »

La réalité politique en Afrique actuellement est donc aussi et surtout le fruit des tensions entre la France et ses alliés occidentaux d’une part, et d’autre part, le bloc sino-russe. Si Macron n’hésite pas à accuser la Russie d’être « l’une des dernières puissances impériales coloniales »[2], Poutine y répond que l’opposition à la liberté que possède tout État indépendant de renforcer ses relations avec des partenaires en provenance d’autres pays que l’Occident, et y voir systématiquement une recolonisation n’est « qu’une réaction aiguë et plutôt émotionnelle de la part du président français »[3] car « il est probablement plus commode d’être offensé par quelqu’un sans voir ses propres problèmes »[4].

D’un autre côté, l’interventionnisme de l’Alliance Atlantique pour en finir avec la dictature de Mouammar Kadhafi en Libye, n’a pas véritablement démocratisé ce pays toujours en proie à des factions armées non soucieuses des droits humains. Moncef Djaziri le constate notamment quand il affirme que « le bilan de la guerre pour la démocratisation déclenchée par les Occidentaux contre la Libye est désastreux, aussi bien pour la population que pour les institutions. Pour sortir de la crise, il est urgent de repenser la transition et de rompre avec la stratégie suivie jusqu’à maintenant »[5].

La question de la souveraineté financière pose également problème. Ces dernières années, nombreuses ont été les dénonciations du franc CFA (Agbohou, 2000); ce qui a conduit Emmanuel Macron et Alassane Ouattara à en proposer une réforme en décembre 2019. Mais loin d’attiser les critiques, cette proposition de réforme a fait dire que l’économie africaine des pays anciennement colonisés par la France était plus que jamais en danger. Ainsi, Dacoury-Tabley Phillipe-Henri, économiste et ancien gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a affirmé dans une tribune :

Macron et Alassane Ouattara avaient annoncé, sans rire et en grande pompe, la fin du F CFA. En réalité, ces deux hommes, pour faire baisser la pression des panafricanistes, avaient tout simplement décidé de réaliser un tour de passe-passe en changeant la dénomination F CFA par ÉCO, terme piraté auprès de la CEDEAO, qui a retenu de donner ce nom à sa future monnaie commune. En agissant ainsi, c’est aussi ce projet monétaire commun, synonyme de danger et menace pour la Zone Franc, que Macron et Ouattara voulaient aussi enterrer.[6]

Au milieu de cette instabilité politique du continent africain, le discours social, traversé par les imaginaires et théories du complot de tout genre se construit et s’amplifie grâce au numérique dont Marcello Vitali-Rosati et Michael E. Sinatra (2014) établissent qu’il s’agit d’un considérant civilisationnel qui modifie nos pratiques et leur sens de telle manière qu’il façonne et agence notre rapport à l’espace et nos pratiques, ainsi que notre vision, nos représentations et notre façon de les concevoir.

Le contexte général ainsi dressé, moins qu’un bilan de la santé politico-démocratique de l’Afrique, cette présentation se veut un questionnement des pratiques politiques au prisme des pratique discursives qui les sous-tendent et/ou les expriment. Ainsi, l’Analyse du discours politique en Afrique s’est intéressée aux matérialités discursives et argumentatives (Adou, 2013, 2020, Houessou, 2016), aux considérants génériques tels que le discours d’investiture (Houessou, 2013), au discours électoral (Adou, 2020b, 2021; Nanourougo, Fandio et Houessou, 2021), à l’imaginaire (Houessou, 2020b, Adou, 2023), aux normes démocratiques (Coulibaly, Koffi et Houessou 2020), aux stratégies mobilisées (Adou, 2013, 2016, 2021c, Doh, 2024), à la construction identitaire et légitimaire des acteurs politiques (Adou, 2020a, 2021d, 2023b), à la propagande politique (Houessou, 2024a), à la question du genre en politique (2024b), etc.

Ce numéro de Magana a souhaité revisiter ces perspectives aussi bien sous les angles critique et épistémologique, analytique et comparativiste, que diachronique et synchronique. Deux parties composent ce volume. La première partie intitulée Identités, idéologies et légitimation dans le champ politique africain compte quatre articles. Le premier article intitulé « L’acteur politique ‘‘étranger’’ dans le discours politique ivoirien : schémas discursifs et enjeux » est de Mireille Denise KISSI, de l’Université Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire. Son étude analyse le fonctionnement discursif de la figure de l’étranger dans le champ politique ivoirien. Celle-ci est le prolongement d’un interdiscours bien enraciné, et qui sert à disqualifier politiquement et symboliquement l’adversaire. L’article montre notamment comment est élaborée cette figure de l’acteur politique ‘‘étranger’’ à partir de l’hypothèse que cette construction repose sur des stratégies de légitimation et de déligitimation. Les discours de deux acteurs politiques ivoiriens, ceux d’Alassane Ouattara et de Tidjane Thiam constituent le corpus d’étude. Leur analyse met en évidence les modes linguistiques et argumentatifs qui construisent et conditionnent de manière permanente la figure de l’acteur politique ‘‘étranger’’ dans la sphère politique ivoirienne.

Le second article intitulé « Discours politique et politique du discours en contexte de résistance postcolonial : entre colonialité du pouvoir et positionnement idéologique » est de Lucie KENGNE GATSING de l’Université de Dschang, au Cameroun. Face au constat que les structures sociales et politiques des États africains postcoloniaux sont encore sous influence des puissances occidentales et qu’il s’ensuit un essoufflement conjoncturel, l’auteure souhaite montrer comment la parole politique des locuteurs-militaires-présidents des États du Sahel est programmatique et a une fonction régulatrice. L’étude convoque les outils théoriques de l’analyse du discours politique et du postcolonialisme qui s’opérationnalisent dans les approches pragmatique, argumentative et la mémoire discursive pour mettre en relief le régime de verbalisation du réel social, la légitimation des instances politiques et la délégitimation de l’instance adversative dans une perspective de reconstruction. Les résultats dévoilent qu’en contexte socio-politique crisogène, la rhétorique politique d’I. Traoré, A. Maiga et A. Tiani les hisse au faîte des leaders politiques charismatiques légitimes et crédibles garants du bien-être social et de la souveraineté des peuples.

Le troisième article est celui d’Aboubakar GOUNOUGO de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire. Ce texte intitulé « D’une rhétorique à une autre : le cas des discours de légitimation et de consolidation des transitions militaires de l’AES » se propose d’interroger certains aspects de la rhétorique de légitimation et de consolidation des transitions militaires de l’Alliance des États du Sahel à partir du pacte rhétorique qui sous-entend que le processus de rhétorisation soit réglé par les instances énonciatives qui, sous le contrôle de la société, décident, par exemple de ce qui est éthique ou non, moral ou non, normal, ou non, bref, de ce qui est bon, juste, légitime, vrai… ou non. Et comme toute rhétorique est conditionnée par un espace-temps, du fait de son lien à une anthropologie (historique), l’acte de persuasion, d’un lieu à un autre, d’une époque à une autre, d’un évènement à un autre, d’une logique à une autre, peut être porteur de multiples valeurs morales, éthiques, idéologique, doctrinales.

Ibrahim TOURE, enseignant-chercheur à l’Université Yambo Ouologuem de Bamako du Mali, signe le quatrième article du volume sous le titre « Le recours à l’exemple et à l’illustration : stratégie de réparation de l’image de soi chez les autorités de la Transition du Mali ». Il y analyse l’utilisation de l’argument par l’exemple par les autorités de la Transition du Mali ayant pris le pouvoir en 2021 dans l’optique d’en révéler les visées argumentatives à l’œuvre dans leur argumentation. Cette étude de cas s’appuie sur un corpus constitué de trois discours. Le premier du Président de la Transition du Mali, le deuxième de son Premier ministre par intérim et, le troisième, de son Ministre des affaires étrangères. Ils ont été prononcés entre 2021 et 2022, époque où les tensions entre la CEDEAO et Bamako étaient les plus vives. L’étude révèle que le recours à l’exemple et à l’illustration s’inscrit dans une stratégie discursive visant à réparer l’image des dirigeants et des forces armées maliennes souvent décrédibilisées dans la presse étrangère par des accusations de violations de droits de l’homme dans le cadre de ses missions sur les théâtres des opérations.

La seconde partie du présent volume intitulée « Discours électoral, polémique et manifestaire en contexte africain : entre croyances et véracité » compte quatre articles. Le premier est d’Ibrahima BA, enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal). Sa contribution intitulée « Discours politique au Sénégal : religion, affects et sensibilités du terroir » interroge les modalités par lesquelles les valeurs doxiques peuvent se transformer en atouts politiques. En prenant pour ancrage théorique l’approche socio-discursive, d’une part, et la démarche qualitative, d’autre part. L’analyse du corpus, composé de discours religieux et politiques, permet de montrer comment les confréries constituent des espaces de récupération politique et d’autre part comment l’ethos, les affects et le droit du sol se transforment en arguments électoraux dans l’espace sénégalais.

Tindio DIABATE, doctorante en gammaire-linguistique à l’Université Félix Houphouet Boigny de Cocody, et Deuhapeu Yves DOH, enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, cosignent le second article de cette deuxième partie sous le titre « Discours politique en période pré-électorale : entre construction d’une identité, posture discursive et satirisation chez Laurent Gbagbo ». Cet article ambitionne de mettre en lumière le mécanisme de satirisation par la construction de l’identité et la posture discursive du sujet dans le discours politique.  Pour atteindre cet objectif, les auteurs mettent à profit l’appareillage conceptuel de la rhétorique argumentative. Il ressort que l’orateur, Laurent Gbagbo, construit son identité en adoptant les postures d’homme du peuple, proche de ses concitoyen·nes, adepte des valeurs telles que la liberté et la démocratie et, enfin, de combattant.

Mian Gérard AYÉMIEN et Nanourougo COULIBALY, de Université Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, cosignent l’article intitulé « De la fonctionnalité des données chiffrées dans le débat présidentiel Gbagbo vs Ouattara ». En partant du postulat que la fréquence du recours aux données chiffrées par les débateurs constitue un fait notable dans les débats politiques, les auteurs questionnent cette stratégie comme porteuse de valeurs idéologiques, sociales ou morales et comme moyen d’attirer et captiver l’attention de l’allocataire mais aussi de l’analyste qui est tenté de s’interroger sur la fonctionnalité de telles informations. L’article met en évidence la portée argumentative des données chiffrées qui s’avèrent opératoires surtout au niveau de l’ethos et du pathos dans le débat contradictoire de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire.

L’article d’Amadou Ouattara ADOU, de l’Université Félix Houphouët-Boigny, et de Dorgelès HOUESSOU, de l’Université Alassane OUATTARA en Côte d’Ivoire, s’intitule « Le discours politique africain : entre événement et moment discursif ». L’analyse effectuée dans cette contribution est une étude de cas d’un concept considéré comme l’une des dynamiques du discours politique en général et du discours politique en Afrique : l’événement discursif. Elle porte plus précisément sur l’étude de l’événementialité de la formule « Trop c’est trop » produite par l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, dans un contexte pré-électoral marqué par des tensions et la mise en place de plateformes regroupant des partis politiques et/ou des organisations de la société civile. À partir d’une analyse énonciative et interdiscursive, ce travail scrute le passage de l’événement politique (le lancement d’un mouvement politique) à l’événement discursif et au moment discursif à partir des conditions de possibilité, de la rhétorique en jeu et des procédés de reprise qui fondent le passage de l’événement discursif au moment discursif. L’événementialité s’enrichit du moment discursif et de l’iconisation marquant le passage du slogan au symbole.

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  1. Morgane Le Cam et Christophe Châtelot, La junte malienne accuse la France d’armer des groupes djihadistes, sans fournir de preuves, Publié le 18 août 2022, https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/18/la-junte-malienne-accuse-la-france-de-livrer-armes-et-renseignements-aux-groupes-armes-terroristes_6138312_3212.html
  2. AFP, « Macron accuse la Russie d'être "l’une des dernières puissances impériales coloniales" », https://www.voaafrique.com/a/macron-accuse-la-russie-d-être-l-une-des-dernières-puissances-impériales-coloniales-/6675893.html
  3. Rédaction Africanews, « Poutine : "La Russie n'est pas en Afrique pour chasser la France" » https://fr.africanews.com/2024/03/14/poutine-la-russie-nest-pas-en-afrique-pour-chasser-la-france//
  4. Ibid.
  5. Moncef Djaziri, « Libye. Face à l’échec de « la démocratisation par la guerre », que faire ? », https://orientxxi.info/magazine/libye-l-echec-de-la-democratisation-par-la-guerre-oblige-a-agir-differemment,4602
  6. Dacoury-Tabley « Tribune : Macron propose la réforme du CFA », 2024-04-11, https://kaceto.net/spip.php?article13987

Pour citer cet article

HOUESSOU, Dorgelès, ADOU, Amadou Ouattara et COULIBALY, Nanourougo. 2025. Retour sur l’analyse du discours politique en afrique. Présentation. Magana. L’analyse du discours dans tous ses sens, 2(2), en ligne. DOI : 10.46711/magana.2025.2.2.1

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La revue MAGANA. L’Analyse du discours dans tous ses sens est sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0, disponible en ligne, en format PDF et, dans certains contextes, en version imprimée.

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https://dx.doi.org/10.46711/magana.2025.2.2.1

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