Présentation. Penser le Sahel dans le contexte des changements climatiques

Savoirs, perceptions et initiatives locales

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké BA et Demba GAYE

 

Il est temps de changer de paradigme pour proposer des solutions pour l’Afrique, construites par des Africains. Pour cela, il faut d’abord rapprocher le groupe de négociateurs africains et la communauté scientifique africaine qui prend part aux rapports internationaux sur le climat, sur la biodiversité, sur la dégradation des sols et sur la désertification. Tous devraient travailler en synergie pour mieux prendre en compte les nouveaux résultats de recherche, rendre visibles les préoccupations africaines et évaluer des solutions contextualisées.

Diedhiou (2019, en ligne)

Les effets des changements climatiques ne cessent de perturber les conditions de vie des populations mondiales. Nous nous dirigeons vers le seuil de « limites planétaires » (Steffen et al., 2015) au-delà desquels nos modes de vie, nos existences et notre bien-être seront en danger tandis que les richesses sont de plus en plus financiarisées et polarisées (Carroué, 2015). Naaj, la Revue africaine sur les changements climatiques et les énergies renouvelables, propose dans ce numéro un nouveau regard sur les dynamiques innovantes et les imaginations alternatives face aux changements climatiques observés sur les territoires sahéliens.

Les articles de ce numéro proposent des analyses profondes, refondées, documentées, robustes et opérationnelles d’injonctions adaptatives territorialisées, expérimentées et vécues au Sahel à travers le prisme des savoirs, des perceptions et des initiatives locales, répondant à de nouveaux défis écologiques devenus planétaires. Ainsi, les approches, les matériaux et les archives qui sont présentés souhaitent donner un nouveau sens aux politiques publiques africaines en matière de gouvernance adaptative et inspirer ensuite le monde face à une crise environnementale qui s’internationalise. Quelles sont les réponses apportées par les communautés locales sahéliennes dans un contexte de changements climatiques? Au-delà, que peut apporter le Sahel à la lutte mondiale contre les désastres écologiques?

Le Sahel : un espace biogéographique particulier

Le mot Sahel, venu de l’étymon arabe « sahil », traduit l’idée de rivage ou de frontière. Ses territoires constituent une unité biogéographique caractérisée par un climat tropical aride ou semi-aride soumis aux influences de la mousson du golfe de Guinée et de l’Harmattan (alizé) saharien. Les territoires sahéliens connaissent une pluviométrie annuelle moyenne ou faible selon les cas. Ils sont marqués par une limite septentrionale formée par l’isohyète de 150 mm qui correspond à la limite nord des cenchrus biflorus (plantes herbacées épineuses) (Quezel, 1965). Le Sahara se développe au nord du Sahel sous les 150 mm de pluviométrie, une zone où la couverture végétale est loin d’être abondante et des dunes mobiles se multiplient. La région sahélienne est marquée par des précipitations annuelles limitées à 700 mm dans sa partie sud qui marque la frontière avec celle-ci. Le Sahel se particularise par un ensemble de traits physiques et naturels (Toupet, 1992 et Raynaut, 1997) : une bande sableuse d’une immensité de plus de 3.000.000 km2, une démographie galopante de 100.000.000 habitants qui vivent sous le seuil de la pauvreté[1]. Il va de la façade atlantique sénégalaise à la mer rouge érythréo-djiboutienne (voir la carte 1 ci-dessous).

Le territoire sahélien est un espace de transition ou de juxtaposition éco-climatique entre une Afrique désertique et un continent forestier. L’espace biogéographique sahélien se caractérise par une faiblesse et une irrégularité spatio-temporelle des pluies (OCDE/CSAO, 2013). La diversité de son couvert végétal dépend de la prépondérance des précipitations au cours de la saison pluvieuse et de leur distribution par ruissellement à la surface des sols. Sa végétation est pauvre en espèces. Les rares espèces présentes dans l’espace géographique sahélien sont insensibles à l’endémisme tropical (Diallo, 2018).

En fait, la région sahélienne est l’une des plus étudiées au monde sur le plan pluviométrique (Hufty, 1994). L’intérêt grandissant porté à ce territoire par la communauté des climatologues s’explique par le fait qu’il a connu des périodes pluviométriques déficitaires, les pires jamais enregistrées au 20e siècle (Hulme, 2001; Jones et Hulme, 1996; Dai et al., 1998), alors qu’il a toujours connu des périodes alternées de saisons sèches et humides (Nicholson, 2005, 2013, 2014). C’est au courant du 20e siècle que cette région sera altérée par des périodes dites sèches. Il s’agit des sécheresses des années 1910, de 1940 et de la sécheresse majeure qui débute en 1968. À cet effet, son espace a été instrumentalisé par la communauté internationale sous une forme d’indignation collective face à la dépression des écosystèmes qui forment son espace biogéographique (Janin, 2010). C’est dans ce sens que des organisations se sont développées pour documenter la grande problématique de la sécheresse dans le Sahel. Nous pouvons citer le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse du Sahel (CILSS/Agrhymet), le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO) et l’observatoire Sahara-Sahel.

L’ensemble des changements globaux observés sur les habitats naturels, les espèces naturelles et les activités socio-économiques (pluviométrie, température, végétation et agriculture) provoquent des transmutations dans l’espace géographique sahélien altéré depuis le début des sécheresses et va avoir des impacts considérables sur les conditions de vies et d’occupation de l’espace sahélien. Le PNUD (2010, p. 7) considère la région sahélienne comme étant la région la plus dévastée par les changements climatiques à cause de sa vulnérabilité liée à son équilibre socio-écologique.

Enfin, si le Sahel est bien délimité sur le plan physique, il l’est moins géopolitiquement parlant; des États souverains peinent à exercer leur pouvoir sur un territoire aussi grand (Brunel, 2014). Les frontières sahéliennes couvrent les pays suivants : Algérie, Burkina Faso, Niger, Nigéria, Mali, Mauritanie, Sénégal, les deux Soudans et le Tchad. La corne de l’Afrique est ajoutée à l’ensemble de ces régions, en suivant le critère climatique (pluviométrie et température). Cependant, les réalités spécifiques à chaque territoire ne sont pas prises en compte dans ce classement. Or, le Sahel est loin d’être une entité homogène, il confine plusieurs formes, visages et particularités (Ba, 2007 et Raynaut, 1997).

La région sahélienne dans un contexte de changement climatique

Les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat publiés en novembre 2007 évaluaient la croissance de la température de la planète entre 1906 et 2005 à 0,74 °C et prévoyaient une augmentation des précipitations. En 2003, une partie de l’Afrique de l’Ouest a été impactée par des séries d’inondations. Ces dernières ont causé des pertes en vies humaines, la perte des récoltes au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal. Dans ce dernier, au courant de l’hivernage de l’année 2005, les aléas ont causé d’importants désastres matériels (Nouaceur, 2013). En 2007, (FAO, 2007), toute la région a été fragilisée par le retard de la mousson. Ensuite, des pluies diluviennes ont touché cette partie de l’Afrique occidentale. Une situation qui s’est renouvelée en 2008, 2009 et 2012. En dehors de ces phénomènes, d’autres se sont rajoutés à ceux-ci. Nous pouvons, prendre l’exemple des températures qui augmentent de manière considérable (Nouaceur et Sagna, 1996).

Le nouveau paysage sahélien qui s’est configuré depuis les années 1979 et qui s’est accentué avec le changement climatique a des conséquences extrêmement graves pour les populations sahéliennes. Les récoltes sont devenues aléatoires à cause des périodes sèches et des inondations qui affectent les populations devenues vulnérables. Nous pouvons prendre l’exemple de la ville de Saint-Louis (Sénégal) qui a été menacée par des inondations fluviales en 2003 (Ba, 2019).

En fait, la région ouest-africaine est une région géographique fortement marquée par des risques d’inondations dangereuses depuis une décennie. Selon le magazine L’Express, « plus de 592 000 personnes sont affectées par les inondations en Afrique de l’Ouest, dans une dizaine de pays, d’après un représentant régional du bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies au Sénégal » (L’Express, 2009, en ligne). Cette situation est due à l’intensification de la pluviométrie et aux différents changements liés aux usages des terres cultivables. Ces facteurs sont à combiner aux effets enclenchés par la déforestation, la baisse de la jachère et une urbanisation qui s’accentue. Ces derniers provoquent la réduction des capacités d’absorption de l’eau des sols, surtout en zone sahélienne. Les inondations sont les premières causes de déplacement de population en 2012. Elles sont estimées à plus de 500 000 déplacés au Niger suite aux crues exceptionnelles identifiées sur les écoulements du fleuve Niger cette année-là. Même si les déplacements des populations sont considérés comme temporaires, leurs fréquences sur le long terme ne sont pas négligeables (Vischel, 2018).

La mutualisation des savoirs environnementaux produits en Afrique pour établir une justice cognitive

Ce numéro de la revue Naaj, à l’origine un projet de livre aux Éditions science et bien commun, vise en premier lieu à offrir aux scientifiques et étudiant-e-s des régions sahéliennes, de même qu’à ceux et celles qui s’intéressent à cette région, la possibilité de mettre en valeur et de diffuser les résultats des travaux sur les effets des changements climatiques. Notre conception des effets des changements climatiques est large et ne délaisse aucune discipline ou thématique traitée dans les travaux de recherche produits par les universités, les associations et les praticien-ne-s impliqué-e-s dans les questions liées à l’environnement : effets sur l’agriculture, sur l’élevage, sur la biodiversité (plantes et espèces animales menacées), sur l’accès à l’eau, mais aussi sur les familles, sur les migrations, sur l’emploi, etc.

La circulation des résultats de la recherche scientifique d’une université à l’autre en Afrique francophone est encore très laborieuse — on pourrait dire de même d’une grande partie de l’Afrique anglophone. L’enquête menée par le projet de recherche-action SOHA sur les ressources scientifiques des étudiants et étudiantes d’Afrique francophone a montré que les mémoires de maîtrise et les thèses restent bien souvent sur les tablettes des départements et ne sont pas accessibles d’une université à l’autre, alors que leurs thèmes peuvent être très proches. Cette situation freine le développement des connaissances locales et diminue la qualité de la science produite dans ces universités : la recherche pourrait être moins répétitive et plus diverse ou innovante si les résultats circulaient davantage. C’est le cas des travaux de recherche sur les effets des changements climatiques au Sahel. Par exemple, en 2015, les travaux de l’Institut Supérieur du Sahel de l’Université de Maroua (Nord-Cameroun), qui offrait, entre autres, une filière en sciences environnementales avec l’option « désertification et ressources naturelles », n’étaient peu ou pas connus au Département de géographie de l’UFR/SU de l’Université de Ouagadougou 1 au Burkina Faso et réciproquement. Pourtant, ces unités travaillaient sur le même sujet qui est d’une importance cruciale pour ces deux pays.

Ce dossier thématique contribue à contrer cette situation en faisant « communiquer » dans l’espace d’une revue africaine les travaux sur les changements climatiques dans différentes régions sahéliennes. Dans la visée de la justice cognitive, nous avons choisi de faire une place non seulement aux experts, mais aussi aux savoirs produits dans les organisations paysannes ou locales, ainsi que dans les ONG : des savoirs empiriques importants, mais qui sont plutôt méprisés par la science dominante qui n’y voit que de la « littérature grise » ou des savoirs de qualité inférieure. Il nous semble au contraire important de revaloriser ces savoirs dans une perspective de circulation des idées et des informations.

C’est dans cette perspective que Cheikh Ba analyse les stratégies de luttes contre les inondations dans l’estuaire du Sénégal. Il y souligne la participation et l’engagement des populations locales face aux difficultés non résolues par les expert-e-s. L’auteur propose donc une écologie politique des savoirs locaux ou endogènes et une « décolonisation des imaginaires environnementaux », capables d’établir une « hybridation des contenus de connaissance (récits oraux, mythes, sagesse) et d’offrir une hospitalité à de nouveaux savoirs […] environnementaux vernaculaires qui étaient jusque-là invisibles »..

Le texte d’Abdou-Raman Mamoudou, qui s’inscrit aussi dans la volonté de valoriser les savoirs locaux, se centre sur l’agropastoralisme dans l’Extrême-Nord du Cameroun, une zone frontalière au Tchad. Il fait remarquer que les changements climatiques ont durement frappé ce secteur d’activité et l’économie de la région tout entière. Une fois de plus, ce sont véritablement les stratégies locales de résilience qui permettent aux populations de résister. Dans la ville de Ziguinchor au Sénégal, la situation n’est pas très différente. Les changements climatiques prennent des visages pluriels. Face aux inondations, à l’augmentation de la température, à la salinisation des sols et à la baisse de la pluviométrie, les populations sont presque désemparées. L’enquête menée par Ibrahima Mbaye révèle par exemple que 50% des chefs de famille disent ignorer les stratégies qui pourraient atténuer ces manifestations.

L’étude climatologique de Demba Gaye, pour sa part, couvre le nord du Sahel sénégalais. Elle est d’un grand apport informationnel sur l’évolution du changement climatique puisque les données analysées s’étendent sur cinquante ans. Les relevés des stations de Saint-Louis, Podor et Matam permettent d’apprécier la dégradation progressive de la visibilité horizontale due aux poussières désertiques. Les niveaux des particules dans l’air sont tels que les activités économiques en sont fortement affectées. Résolument, les risques naturels forcent toujours les populations à s’adapter. À partir d’une quantification des séquences directionnelles des vents et des débits solides, Souleymane Niang montre comment, au nord du Sénégal, ces phénomènes génèrent un déficit hydrique, une dégradation des sols des Niayes et provoquent la vulnérabilité de la production. Dans le littoral nord, le couvert végétal se meurt et cela impacte sévèrement les activités agricoles.

Sur la base des données collectées sur soixante ans, soit 62 000 valeurs de température, Moustapha Nour Ayeh vient souligner à grand trait les risques d’une population qui étouffe de chaleur. La ville de Djibouti, selon lui, connaît de fortes canicules qui seraient à l’origine de certains problèmes sanitaires. La température est montée de 2 °C sur la période étudiée, un accroissement qui met en danger la vie humaine. Faut-il baisser les bras lorsque la nature devient de plus en plus rude? Les acteurs et actrices de terrain pensent que les regroupements communautaires peuvent contrer les effets des changements climatiques.

Outre la résilience déjà évoquée par Abdou-Raman Mamoudou, le travail de Frédéric Saha, qui s’intéresse également à l’Extrême-Nord du Cameroun, soutient l’idée que les missions d’appui aux victimes des incertitudes climatiques ne doivent pas être coupées des savoirs locaux qui ont permis aux populations de s’adapter durant des décennies. La prise en compte des stratégies locales d’adaptation permet de pallier les manquements des approches top-down qui plongent souvent les populations dans la confusion totale.

Des exemples concrets des savoirs paysans sont mis en lumière dans le texte suivant. En effet, les associations AFDR, APIL, USCCPA/BM et la Fondation Jules et Paul-Émile Léger y proposent un retour sur leur expérience de travail aux côtés des communautés rurales au Burkina Faso aux prises avec les changements climatiques. Au-delà des défis posés par l’agriculture à petite échelle, l’article montre que la lutte contre les changements climatiques offre une opportunité de combattre la disparité femmes-hommes dans la gestion des ressources agricoles et financières. En enseignant aux femmes des techniques de conservation des sols et d’élevage, on leur offre l’occasion de participer aux côtés des hommes à l’amélioration de la qualité de vie qui a été considérablement dégradée par les aléas climatiques.

Références

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Brunel, Sylvie. 2014. L’Afrique est-elle si bien partie?. Paris : Éditions Sciences Humaines.

Carroué, Laurent. 2015. La planète financière. Capital, pouvoirs, espaces et territoires. Paris : Armand Colin.

Diallo, Alassane. 2018. Changement climatique et migrations humaines au Sénégal : une approche en termes de vulnérabilité du système socio-écologique. Thèse de doctorat, Université de Grenoble-Alpes.

Diedhiou, Arona. 2019. Réchauffement : « Il est temps de proposer des solutions pour l’Afrique, construites par des Africains ». Idées pour le développement.
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Raynaut, Claude. 1997. Sahels : diversité et dynamiques des relations sociétés-nature. Paris : Karthala.

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Toupet, Charles. 1992. Le Sahel. Paris : Nathan.

Vischel, Théo. 2018. Au Sahel, pas de retour à la normale après la « grande sécheresse ». The Conversation.
https://theconversation.com/au-sahel-pas-de-retour-a-la-normale-apres-la-grande-secheresse-106548(13/11/2019)



  1. Classement IDH des pays : https://www.populationdata.net/palmares/idh/ ou encore http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SI.POV.DDAY?locations=1W&start=1981&end=2013&view=chart

Pour citer cet article

BA, Cheikh et Demba GAYE. 2019. Présentation. Penser le sahel dans le contexte des changements climatiques. Savoirs, perceptions et initiatives locales. NAAJ. Revue africaine sur les changements climatiques et les énergies renouvelables, 1(1), 1-12. DOI : 10.46711/naaj.2019.1.1.1

Licence

La revue NAAJ. Revue africaine sur les changements climatiques et les énergies renouvelables est sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0, disponible en ligne, en format PDF et, dans certains contextes, en version imprimée.

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ISSN : Version imprimée

1840-9865

ISSN : Version en ligne

2630-144X